Marine, notre thérapeute

Je suis diplômée d’art thérapie depuis 2021 et je me suis formée à la psychogénéalogie en 2024.

J’ai exploré les cercles de femmes pendant 5 ans, jusqu’à sauter le pas et devenir moi-même facilitatrice en 2024. Cette même année, je lançais mes premiers ateliers de danse intuitive.

Quant au corps, ça a été un long cheminement d’acceptation. Pour m’accompagner, j’ai cherché à lui donner de l’amour via des massages. Depuis 2019, c’est une pratique que je m’offre régulièrement. J’ai fini par proposer le massage que j’aimerais recevoir.

Il y a encore tellement de choses que j’ai envie de vous proposer, mais je fais un pas après l’autre. Toujours sur ce chemin que j’ai choisi : prendre soin.

Photo de notre thérapeute Marine

Un brin d’histoire

Pendant longtemps, j’étais perdue. J’ai parfois cru que j’allais rester perdue toute ma vie. Alors je me suis cherchée, pendant 10 ans, si ce n’est pas 28… J’ai commencé des études en aéronautique (oui oui, je t’assure), j’ai fait une dépression. Alors j’ai voulu mettre de la distance avec la vie de cette époque-là, pour me retrouver en Irlande comme jeune fille au pair. 

Sauf qu’on n’échappe pas à sa vie en voyageant, peut-être même qu’on y plonge encore plus. Plus vite, plus fort. L’Irlande m’a permis de découvrir la femme indépendante et ses limites aussi. Les limites de mon âge à l’époque, 18 ans. Cet âge où tu te crois surpuissant⸱e, cet âge où tu sais mieux que les autres. Puis j’ai fini par me sentir coincée dans cette vie-là, encore une fois. Alors je suis rentrée. Sans trop savoir ce que j’allais faire. “Perdue” c’était mon crédo. Les adultes (les vrais) me demandaient quel métier je voulais faire et moi j’étais désemparée face à cette immensité. J’ai essayé de me raccrocher à ce que j’aimais : écrire, voyager, photographier.

Et paf : journalisme. Embarquée sans trop comprendre comment dans une licence, alors que je n’avais jamais ouvert un journal de ma vie. Si vous cherchiez l’étudiante qui a vu de la lumière et est venue : c’était moi. Bon, c’était moi certes, mais j’étais le contraire d’une touriste. Ressortie major de promo, on aurait pu croire que ces trois années m’avaient donnée une vocation. Sans trop de surprise : non. Je n’arrivais pas à m’identifier au paysage journalistique. Je finissais toujours par “m’ennuyer” dans les différents médias où j’ai exercé. Une fois qu’on a la recette, c’est toujours la même à appliquer, seuls les intervenants changent.

Alors, le constat de ces années parisiennes : perdue. Et la solution que je lui connaissais ? Voyager.

En 2019, me voilà embarquée dans un avion direction la Guadeloupe. Un aller simple. “Mais tu vas y faire quoi ? – Je ne sais pas”. Et je ne savais sincèrement pas ce que j’y cherchais. Mais ce que je sais, c’est que je m’y suis trouvée.

Pourquoi la Guadeloupe ? J’ai une réponse pour ça. C’est là que la Vie est merveilleuse. C’est l’aboutissement de différentes histoires. La première, j’avais un chef de section au Lycée Militaire, qu’on surnommait Papa Belot. Ce dernier m’a laissé une douce marque dans le cœur et (roulement de tambour), il a pris sa retraite : en Guadeloupe. La deuxième : c’est la prise de contact avec Papa Belot 7 ans plus tard, alors que j’allais en Guyane, j’avais l’occasion de faire une escale en Gwada. Je lui ai proposé de le voir. J’ai pris la plus longue escale possible : 14h.

Etrangement, dès ma sortie de l’avion, alors que je me prenais une vague de chaleur étouffante, je me suis promis : “je vais revenir”. Et c’est cette promesse qui m’a fait tenir mes années de journalisme. Je voulais enfin aller au bout de mes études avant de m’envoler pour de bon.

Sitôt le diplôme en poche, je partais pour l’île papillon. Ironiquement, Papa Belot n’y était pas. Mais j’ai bénéficié de son réseau. C’est comme ça que j’ai fait la rencontre de Vanessa, dont l’association “Natural Trip” a pour but d’accompagner les personnes à décrypter leur inconscient. Ça vous rappelle quelque chose ? J’y ai plongé à fond. J’ai enchaîné les cercles de femmes, les stages autour de l’enfant intérieur et de psychogénéalogie. Et paf, 9 mois plus tard, l’envie de quitter l’île s’est faite sentir.

De retour en métropole, je finissais mes études en art thérapie et je me ré-embarquais dans le tumulte de la vie. Non sans fracas.

J’ai fait un burn out, en voulant reprendre mes études en Master de communication. J’avais 25 ans et je me croyais encore plus forte que tout le monde. C’est que j’avais cheminé en Guadeloupe, j’avais des clés de compréhension de moi-même, donc forcément, je ne pouvais plus retomber. 

La Vie en a décidé autrement. Et je suis ravie qu’elle m’ait remise à ma place. J’ai vadrouillé encore pour m’en sortir. Vaine tentative de retrouver les morceaux cassés de ma psyché. Pour finalement comprendre qu’il n’y avait rien de cassé. Certaines parts de moi se sont perdues à tout jamais, mais finalement, peut-être pour du mieux ? Quant aux autres, elles ont muté, elles ont mûries pour sortir de ma toute puissance et redescendre à mon humble place d’humaine déambulant dans le Grand Mystère.

Et puis, à force d’être déracinée, j’ai fini par ressentir le besoin de m’ancrer. Certaines prises de conscience en psychogénéalogie et sur mon histoire familiale m’ont permis d’en arriver à cette conclusion. Nantes fut une évidence. Devenue point de chute régulier de mes vadrouilles, c’est là que j’ai décidé de poser mes valises pour de bon, un temps. Grande nouveauté dans ma vie : j’ai fait des trous aux murs de mon appartement. Des étagères qui ne vont pas se retirer si facilement si j’ai envie de m’envoler à l’autre bout de la planète.

Cette ville m’a permis de faire le pas suivant vers mon rêve : étudier la psychogénéalogie. Le terreau de mes rêves commençait à être de plus en plus fertile. J’ai d’abord animé des ateliers de danse intuitive de façon bénévole dans une asso.

Et puis, une chose en amenant une autre, j’ai fini par oser sauter le pas et accoucher de ce projet fou !

Et ce qu’elle fait ailleurs…

Dans cette même envie de faire cheminer les femmes, j’ai choisi d’accompagner le beau projet des Jouissives. Une association pleine d’énergie qui met le plaisir au centre. Le plaisir d’être, de vivre, de vibrer.
J’y écris un article par mois autour de sujets qui nous touchent toutes. Sexualité, bien-être, temps pour soi, héritage sociétaux et familiaux…